L'actualité immobilière de l'agence Régie Chomette
28 Sep

Quel est le poids de la fiscalité dans un crédit immobilier à Lyon 3e ?

Si vous cherchez à acheter un bien immobilier à Lyon 3e, votre agence immobilière a une mauvaise nouvelle : si les taux de crédit ce mois-ci sont stables et toujours très avantageux, le poids de la fiscalité locale, lui, est non négligeable. Il l’ampute en effet lourdement et, évidemment, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Selon les villes, la mensualité de crédit est affectée plus lourdement que dans d’autres. Le courtier Meilleurtaux.com s’est donc intéressé au poids de ces taxes locales et a réalisé une étude. Voici ses résultats.

Vous pensiez acheter à un taux attractif de 1,30% ? Votre agence immobilière est formelle : détrompez-vous. En fonction de la ville où vous résidez, le poids des taxes fait grimper le taux d’intérêt d’au moins 1 point. À Saint-Étienne, par exemple, pour l’achat d’un appartement de 70 m², on emprunte en fait en incluant taxe foncière et taxe d’habitation à 5%. Contre 1,70 % à Paris. Mais ce n’est pas tout… En moyenne, pour les 10 grandes métropoles françaises, la fiscalité locale représente 183 € de plus par mois. Cela signifie que la mensualité moyenne est augmentée de 183 € toutes villes confondues. Là encore, cela dépend de l’endroit où vous résidez. Plus le prix de l’immobilier est faible, plus le poids de la fiscalité locale est élevé proportionnellement. Si à Paris, la mensualité n’est augmentée que de 97 €, rien à voir à Nîmes et Montpellier avec respectivement 230 et 225 € en plus sur la mensualité moyenne.

Enfin, la dernière manière d’appréhender le poids de la fiscalité locale dans un financement immobilier consiste à calculer le nombre de mensualités payées en plus sur une année. Là encore, constat accablant : jusqu’à 4,5 mois à Saint-Étienne et plus de 3 mois à Le Mans, Angers, Le Havre et Nîmes. Évidemment, plus le prix de l’immobilier est élevé, plus le poids des taxes est limité, voire indolore, ainsi, elles ne représentent qu’environ 1 mois à Lyon et un quart de mois à Paris.
« En clair, la fiscalité induit, non pas un remboursement sur 12 mois, mais bien sûr 14 mois en moyenne, voire plus ! », constate Maël Bernier

C.V. / Bazikpress © Adobe Stock

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